La France championne d'Europe des réductions d’écart de salaires entre hommes et femmes dans les ventes

Une étude constate les progrès importants réalisés par la France en matière de réduction de l’écart de salaires entre hommes et femmes travaillant dans le marketing. Le pays a ainsi dépassé le Royaume-Uni, les États-Unis ou bien l’Allemagne.
Sputnik

La France est le pays où il y a le moins d’écart de salaires entre hommes et femmes employés dans le secteur de la vente et du marketing, selon une étude réalisée pour Xactly, société spécialisée dans la performance commerciale.

D’après ses évaluations, en France, l’écart est de 729 dollars par an, alors qu’au Royaume-Uni cet indice s’élève à 1.152 dollars et aux États-Unis, à 2.254 dollars. Or, en Allemagne, l’inégalité salariale est encore plus frappante, se chiffrant à 4.183 dollars.

Les auteurs de l’étude constatent également que la pandémie n’a pas empêché la réduction des écarts dans les pays étudiés. Ainsi, en France et au Royaume-Uni, ceux-ci ont été quasiment divisés par trois sur cette période.

De remarquables progrès

En mars dernier, une étude réalisée par le cabinet Equileap auprès de 255 entreprises qui composent les principaux indices boursiers dans dix pays européens a conclu que les sociétés françaises faisaient mieux en matière de lutte contre les inégalités entre les sexes que leurs homologues européennes.

Au classement général, la France, avec 52 points sur 100, a alors devancé la Suède (49), l’Espagne (46), l’Allemagne (44) et l’Italie (42). Selon le cabinet, dans l’Hexagone, quatre entreprises sur dix possèdent une stratégie pour réduire les écarts salariaux, alors qu’au niveau européen seuls 10% des entreprises ont une telle stratégie.

Calculs moins radieux de l’Insee

Dans le même temps, une étude de l’Insee parue en juin 2020 constatait que les hommes gagnent 28,5% de plus que les femmes en France. À poste et compétences égaux, l’écart de salaire était de 9%, selon ses estimations.

«À cet écart de salaire s’ajoutent des inégalités de volume de travail, les femmes étant bien plus souvent à temps partiel et moins souvent en emploi dans l’année que les hommes», expliquait alors l’Insee.
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