Une manifestation contre les nouvelles restrictions concernant les non-vaccinés annoncées par Emmanuel Macron le 12 juillet se tient ce mercredi dans la capitale française.
Deux lieux de rassemblement ont été indiqués dans les appels à la manifestation: place de la République et place de Clichy.
Le premier cortège parti en début d’après-midi depuis la place de la République et réunissant plusieurs centaines de personnes a remonté le boulevard Saint-Martin avant d’être bloqué par la police.
La place de la République a aussi accueilli un rassemblement spontané de pro-vaccins vers 15h00. Des tensions ont eu lieu.
Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants, indique un correspondant de Sputnik sur place.
Les Gilets jaunes se sont rassemblés vers 15h00 place de Clichy. À la différence de celle de la place de la République, elle a été déclarée en préfecture, précise BFM TV. Selon la chaîne, le cortège devrait se rendre sur la place de la République vers 18h00. D'ailleurs, le parcours déclaré n'a pas été respecté, a indiqué la police.
De nombreux manifestants venus de la place de Clichy ont plus tard rejoint le cortège des Gilets jaunes, relate notre correspondant.
Des manifestations contre le pass sanitaire se tiennent aussi dans d’autres villes de France dont Marseille, Lyon, Perpignan ou Annecy.
Nouvelles restrictions sanitaires
Emmanuel Macron a annoncé le 12 juillet l'extension massive du pass sanitaire et la vaccination obligatoire pour les soignants et d'autres professions sous peine de sanction. Ces restrictions sont appelées à lutter contre la propagation du variant Delta du coronavirus en France.
Depuis ces annonces, les réactions critiques se multiplient dans le camp de l’opposition, laquelle ne mâche pas ses mots et parle d’«apartheid», d’«atteinte à des libertés fondamentales» et de «discrimination sociale».
Le gouvernement propose de prolonger jusqu’au 31 décembre le régime d’état d’urgence sanitaire en France. Le projet de loi en question sera examiné en Conseil des ministres le 19 juillet et déposé dans la semaine au parlement.