La tenue d’une fête clandestine qui aurait pu rassembler plus d'un millier de personnes a été empêchée en Gironde, à Lège-Cap-Ferret.
L'appel au rassemblement avait été lancé sur les réseaux sociaux quelques jours plus tôt par un DJ, indique France 3. Mais les gendarmes l’ont repéré et ont alerté la préfecture. Cette dernière a alors pris un arrêté préventif pour interdire l'organisation de l'évènement. Le document évoquait l’absence de déclaration préalable et d’organisation spécifique sur un lieu présentant des risques (feux de forêt, risque de noyades…) ou encore le risque de circulation du virus, précise Sud-Ouest.
Plusieurs centaines de véhicules ont été invités à faire demi-tour par les forces de l'ordre et, un peu plus tard, le DJ a annoncé que la soirée était annulée.
«Il y avait même des parents qui conduisaient leurs enfants mineurs, pensant que la fête était légale», a déclaré la gendarmerie à France 3.
Une enquête a été ouverte pour organisation d'une manifestation interdite et non déclarée.
D’autres fêtards
Plusieurs rave parties et soirées ont été organisées ces dernières semaines un peu partout en France. À La Baule, en Loire-Atlantique, quelque 400 jeunes se sont ainsi rassemblés dans la nuit du 10 au 11 juillet et ont fait la fête jusqu’au petit matin, a fait savoir France Bleu. La police n’est toutefois pas intervenue et seul un individu a été appréhendé pour ivresse sur la voie publique.
La veille, une autre soirée avait réuni 300 personnes qui célébraient les résultats du bac. Cette fête-là, également sur une plage de La Baule, avait dégénéré en affrontements avec les forces de l'ordre qui étaient devenues la cible de projectiles et de tirs de mortiers d'artifice, toujours selon France Bleu. Les policiers avaient fait usage de grenades lacrymogènes et recouru à des tirs de LBD pour disperser la foule.
À Rouvres, non loin de Caen, dans le Calvados, les forces de l'ordre sont intervenues ce dimanche matin pour mettre fin à une fête qui avait rassemblé quelque 400 personnes. L'évacuation s'est déroulée dans le calme et aucun accident n’a été enregistré, a indiqué Ouest France.
Le 10 juillet au matin, une dizaine d'individus installait du matériel de sonorisation pour une rave party près de Saint-Bonnet-le-Courreau, dans la Loire. Selon la police, citée par Le Progrès, il s’agissait éventuellement de «l'avant-garde des participants à une grosse rave party».
Les 18 et 19 juin, une fête de ce genre avait dégénéré en violents affrontements entre fêtards et forces de l’ordre à Redon, en Ille-et-Vilaine, pendant lesquels un jeune homme a perdu une main.