C’est une nouvelle qui risque de donner du crédit aux anti-vaccins. En effet, l’OMS a fait savoir qu’il existait un lien probable entre des vaccins et des problèmes cardiaques. Dans son communiqué, l’organisation informe que «les cas rapportés sont généralement survenus dans les jours qui ont suivi la vaccination, plus fréquemment chez les jeunes hommes et plus souvent après la deuxième dose des vaccins à ARN messager contre le Covid-19».
Après examen des derniers chiffres en provenance d’Europe lors d’une réunion tenue avec l’Agence européenne du médicament (EMA) entre le 5 et le 8 juillet, les experts de l’OMS nuancent, assurant que les bénéfices du vaccin l’emportent sur les risques en réduisant les décès et les hospitalisations dus au Covid-19. Ces mêmes experts sont formels: les cas observés sont généralement légers et que les traitements préconisés permettent de traiter ces myocardites et péricardites.
Myocardite, péricardite, c’est quoi?
La myocardite est une inflammation du muscle cardiaque causée par un virus. Dans de rares cas, la myocardite résulte d’une consommation de produits stupéfiants comme la cocaïne ou est la conséquence d’une réaction à une prise de médicaments.
Cette inflammation entraîne pour le cœur une difficulté à pomper le sang et donc à alimenter les organes en sang.
La péricardite est une inflammation du cœur au niveau de son enveloppe, appelée péricarde, qui est constituée de deux couches.
Cette maladie entraîne une hausse du liquide entre les deux couches. On parle d’épanchement péricardique. Le liquide accumulé peut comprimer le cœur et impacter son bon fonctionnement.
À ce jour, la cause d’une péricardique reste inconnue, mais on sait qu’elle peut survenir après un infarctus, une opération chirurgicale cardiaque, une infection, des traitements de radiothérapie, le développement d’un cancer situé à proximité ou bien suite à un traumatisme au thorax.
Quelles conséquences?
Le 2 juillet, Le Parisien révélait que 5.272 enfants de moins de 12 ans ont été vaccinés bien qu’ils ne soient pas concernés par la vaccination. Le 3 juillet, Santé publique France confirmait l’exactitude des chiffres avancés par le quotidien francilien, précisant qu’il s’agissait d’initiatives personnelles. De son côté, l’OMS affirme qu’un suivi est en cours pour déterminer les effets à long terme. Une phrase qui peut semer le doute chez les personnes encore indécises face à la vaccination.