Cette jeune femme de 30 ans, originaire du Nord-Finistère, s'était présentée à la gendarmerie de Landerneau mercredi avec son conjoint face au retentissement médiatique de ce qu'elle a présenté comme une "bêtise".
Elle avait brandi une pancarte au passage du peloton à 47 kilomètres de l'arrivée de l'étape reliant Brest à Landerneau. L'Allemand Tony Martin l'avait percutée, entraînant la chute spectaculaire de plusieurs dizaines de coureurs.
La pancarte, a-t-elle expliqué lors de sa garde à vue, était destinée à ses grands-parents ("Allez Opi Omi!" - "Papy" et "Mamie" en allemand).
La jeune femme a été présentée au parquet vendredi matin à l'issue de sa garde à vue.
Le 14 octobre, elle devra répondre en correctionnelle des chefs suivants : "mise en danger d’autrui par violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement" et "blessures involontaires ayant entraîné une incapacité de travail n’excédant pas trois mois", a précisé Camille Miansoni dans un communiqué.
La société organisatrice du Tour de France, qui avait déposé plainte, l'a finalement retirée jeudi.