Jean Messiha suspendu temporairement de Twitter après avoir dénoncé la «diversité islamisée» en France

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Une personnalité française a à nouveau été bannie par un réseau social. Ainsi, le président de l’Institut Apollon Jean Messiha a annoncé que Twitter avait temporairement bloqué son compte après qu’il y a dénoncé «la diversité islamisée» responsable, selon lui, de l’«homophobie» et de l’«antisémitisme».
Sputnik

Une personnalité française a à nouveau été bannie par un réseau social. Ainsi, le président de l’Institut Apollon Jean Messiha a annoncé que Twitter avait temporairement bloqué son compte après qu’il y a dénoncé «la diversité islamisée» responsable, selon lui, de l’«homophobie» et de l’«antisémitisme».

Après Marion Maréchal qui a écrit il y a une semaine que Facebook avait décidé de censurer sa page «en raison d’infractions répétées» à ses règles, c’est l’ex-membre du Rassemblement national Jean Messiha qui a informé ce lundi 28 juin Valeurs actuelles que Twitter avait suspendu son compte pour une durée de sept jours pour de possibles «conduites haineuses».

​Il a toutefois annoncé plus tard dans la journée via son compte que ce dernier avait été rétabli et a promis de continuer «le combat».

​Dans un commentaire à Valeurs actuelles, le président de l’Institut Apollon a expliqué que cette censure était liée à deux publications, dorénavant supprimées. Dans la première, datée du 26 juin, le jour de la Gay Pride à Pantin en Seine–Saint-Denis, il s’était interrogé sur la source de «l’homophobie» et de l’«antisémitisme» en France.

«Qui en France agresse, vole, viole, poignarde et attise toutes les haines? La diversité islamisée. Du coup la gauche a perdu sa langue. Comme pour Mila», avait-il écrit en faisant référence à la jeune femme victime de cyberharcèlement pour ses propos polémiques sur l’islam. Pour elle, les associations LGBT et féministes faisaient tout afin de «ne pas la défendre».

L’autre tweet portait sur un adolescent qui aurait été tabassé le 24 juin à Sevran (Seine–Saint-Denis) en raison de son orientation sexuelle.

«À Sevran en Seine–Saint-Denis, laboratoire de l’après-France où la colonisation de peuplement africaine et musulmane bat son plein, il ne fait pas bon être homosexuel», avait-il dénoncé.

Une «inadmissible censure»

En février 2021, en raison du soutien exprimé à Génération identitaire, mouvement dissous définitivement en mars, Facebook a menacé de supprimer des publications de Jordan Bardella, vice-président du Rassemblement national (RN), après qu’il a relayé le communiqué de son parti en réaction à la procédure de dissolution. Il dénonçait une «dérive liberticide du gouvernement».

La page Facebook de Marion Maréchal a été également bloquée après son message de soutien au mouvement.

En septembre 2020, Jean Messiha a pointé une «inadmissible censure» de la part de Facebook qui avait banni sa page «sans aucune explication ni contestation possible».

Le même mois, une dessinatrice et une journaliste de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo avaient vu leurs comptes Instagram (qui appartient à Facebook) désactivés. Elles y avaient partagé la Une du journal avec les caricatures de Mahomet. Les deux comptes ont été rapidement rétablis, le réseau social ayant évoqué «une erreur», sans préciser s’il s’agissait d’une censure ou d’un signalement de masse.

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