Rencontre surprise à l’Élysée. Le chanteur canadien Justin Bieber a en effet été reçu ce 21 juin au palais présidentiel, à sa demande expresse, en pleine Fête de la musique.
Cette rencontre a été partagée avec ses quelque 179 millions d’abonnés sur Instagram. La première dame française ainsi que l’épouse du chanteur, la mannequin Hailey Bieber, apparaissent sur la photo.
Concert à l’Élysée
Durant la rencontre, les «questions relatives à la jeunesse» ont été évoquées, selon des informations de Voici. Cependant, aucune performance de Justin Bieber n’a été intégrée à la programmation du concert dans la Cour d’honneur de l’Élysée, organisé par le musicien Jean-Michel Jarre et consacré aux musiques électroniques.
«Cette année, il a été décidé qu’on puisse célébrer les musiques électroniques qui ont tellement souffert pendant cette pandémie et qui continuent à souffrir, dans la cour de l’Élysée, haut lieu de la République, qui au fond nous appartient à tous», a expliqué sur BFM TV le musicien, après une année 2020 sans Fête de la musique. «On en profite pour remercier le locataire des lieux de nous avoir conviés à faire du bruit dans sa cour».
La pandémie a porté un coup particulièrement brutal aux musiques électroniques, avec la fermeture prolongée des discothèques. Toutefois, les concerts debout reprendront dès le 30 juin et des boîtes de nuit seront rouvertes le 9 juillet, avec des jauges restreintes et sur présentation d’un pass sanitaire.
Débordements à la Fête de la musique
En France, les événements de la Fête de la musique ont réuni plusieurs milliers de personnes, négligeant les mesures sanitaires. Une situation qui a amené les forces de l’ordre à intervenir et disperser les foules.
Des heurts ont eu lieu à Paris, ainsi qu’à Nantes, Annecy et Grenoble. D’autres villes avaient annulé l’événement. Dans la capitale, 25 personnes ont été interpellées pour «violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique et outrage», et «vol et participation à un groupement en vue de commettre des violences».
Jack Lang, ancien ministre de la Culture, initiateur en 1982 de la Fête de la musique, a regretté sur BFM TV ce mardi les débordements de ce 21 juin à Paris, mais s’est dit «en harmonie avec ces jeunes qui ont envie de vivre, de danser, de se retrouver».