USA, Canada, UK: les pays occidentaux imposent de nouvelles sanctions contre Minsk

Comme les 27, les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni ont annoncé de nouveaux paquets de restrictions à l'encontre de la Biélorussie le 21 juin.
Sputnik

Les pays occidentaux ont imposé lundi une série de nouvelles sanctions à la Biélorussie, répondant de manière coordonnée au détournement d'un avion commercial qui transportait un opposant biélorusse le mois dernier.

L'Union européenne, les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni ont ainsi placé sur liste noire plusieurs parlementaires et membres du gouvernement du Président Alexandre Loukachenko, après qu'un vol de la compagnie irlandaise Ryanair a atterri à Minsk le 23 mai et que le journaliste Roman Protassevitch a été arrêté.

«Nous partageons la même profonde inquiétude vis-à-vis des attaques constantes du régime de Loukachenko sur les droits humains, les libertés fondamentales et la loi internationale», ont déclaré l'UE, les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni dans un communiqué conjoint.

Les sanctions annoncées lundi comprennent une interdiction de voyage et un gel d'avoirs à l'encontre de dizaines d'entités publiques et de responsables biélorusses.

L'entrée en vigueur pas encore déterminée

L'UE a notamment sanctionné les ministres des Transports et de la Défense, ainsi que l'homme d'affaires russe Mikhaïl Goutseriev, principal investisseur étranger en Biélorussie.

Le Royaume-Uni a de son côté ciblé la société BNK, enregistrée à Londres, qui négocie les contrats d'exportation pour les hydrocarbures biélorusses.

La date d'entrée en vigueur des sanctions a été laissée à la discrétion des dirigeants européens, auxquelles elles seront soumises jeudi lors d'un sommet à Bruxelles, a précisé le Haut représentant de l'UE pour la politique étrangère, Josep Borrell, lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères européens à Luxembourg.

L'UE était parvenue vendredi à un accord technique sur des sanctions contre la Biélorussie, dont l'interdiction de nouveaux prêts à Minsk et des restrictions sur les achats de tabac, de pétrole et de potasse du bloc.

Les dirigeants européens seront invités jeudi à approuver ces sanctions économiques qui devraient affecter plus durement la Biélorussie que les sanctions individuelles.

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