Cuba, dont le secteur biotechnologique exporte des vaccins depuis des décennies, compte cinq candidats vaccins en cours d'essais cliniques, dont deux (Soberana 2 et Abdala) sont en phase finale d'essais.
Crise sanitaire
Cette nouvelle intervient alors que la plus grande île des Caraïbes est confrontée à la pire vague d'infections depuis le début de la pandémie.
Cuba a choisi de ne pas importer de vaccins étrangers, mais plutôt de compter sur les siens. Les experts estiment qu'il s'agit d'un pari risqué mais que, s'il s'avère payant, l’île pourrait améliorer sa réputation scientifique et renforcer la campagne de vaccination dans le monde entier.
Intérêt des pays voisins
Plusieurs pays, de l'Argentine à la Jamaïque en passant par le Mexique et le Venezuela, ont exprimé leur intérêt pour l'achat des vaccins cubains. L'Iran a commencé à produire le Soberana 2 au début de l'année dans le cadre d'essais cliniques de phase finale.