Affaire Mia: Rémy Daillet mis en examen pour «complicité d'enlèvement de mineur»

Une 11e personne a été mise en examen dans l’affaire Mia. Cette fois-ci, il s’agit de Rémy Daillet. Il aurait en effet donné des instructions en vue de l'organisation de cet enlèvement.
Sputnik

Rémy Daillet, figure des milieux complotistes, a été mis en examen mercredi notamment pour complicité d'enlèvement d'un mineur de moins de 15 ans commis en bande organisée, pour son implication présumée dans l'enlèvement de la petite Mia en avril dans les Vosges, a annoncé le procureur de Nancy, François Pérain.

«Monsieur Rémy Daillet apparaît comme l'organisateur d'un mouvement appelé "Le Renversement". Dans ce cadre, il promeut l'idée selon laquelle il convient de mener des actions visant à restituer à leurs parents des enfants pourtant régulièrement placés», a déclaré M.Pérain.

«En ce qui concerne l'enlèvement de Mia, il résulte des déclarations de personnes mises en examen que monsieur Rémy Daillet avait donné des instructions en vue de l'organisation de cet enlèvement», a-t-il ajouté.

Plus de dix mises en examen

Il est la 11e personne à être mise en examen dans cette affaire à l'issue de laquelle la fillette avait été retrouvée saine et sauve.

Rémy Daillet, expulsé de Malaisie avec sa famille et arrivé en France mercredi matin, a été entendu par deux juges d'instruction chargés de ce dossier, à son arrivée à Nancy en milieu d'après-midi.

Il est mis en examen pour «complicité d'enlèvement d'un mineur de moins de 15 ans commis en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre le crime d'enlèvement de mineur de moins de 15 ans en bande organisée», a précisé le procureur de Nancy.

Recherché dans l’affaire Mia, Rémy Daillet arrêté en Malaisie
Le suspect va passer devant le juge des libertés et de la détention dans la soirée. Le parquet a requis son placement en détention provisoire. Huit des dix autres personnes mises en examen précédemment dans cette affaire sont actuellement détenues, les autres étant soumises à un contrôle judiciaire.

La petite Mia résidait chez sa grand-mère quand elle a été enlevée le 13 avril par plusieurs hommes à la demande de la mère de l'enfant qui n'avait plus sa garde et plus le droit de la voir seule.

La mère et la fillette avaient été retrouvées cinq jours plus tard saines et sauves en Suisse, dans un squat de la commune de Sainte-Croix.

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