Connu pour ses nombreuses bourdes, le Président américain a amusé ses détracteurs en faisant une nouvelle lors d'une conférence de presse donnée lors du sommet du G7 dimanche en Cornouailles (Grande-Bretagne). Cette fois-ci, Joe Biden a confondu la Libye et la Syrie trois fois d’affilée, en discutant d’une éventuelle coopération avec la Russie pour accorder de l'aide humanitaire aux pays déchirés par la guerre civile.
Il a notamment évoqué la possibilité d’une collaboration de Washington avec Moscou pour fournir une «assistance vitale à la Libye» et à «une population qui connaît des problèmes réels». En réalité, il s’agissait sans doute de la Syrie. «J’espère que nous pourrons trouver des logements où nous pourrons sauver la vie de personnes, par exemple en Libye», a-t-il ajouté peu après.
Les bourdes continuent
Surnommé «machine à gaffes», le Président des États-Unis est depuis longtemps réputé pour ses bévues verbales. Il avait même fait une erreur en prononçant le nom de Vladimir Poutine, qu’il devra rencontrer pour la première fois en tête-à-tête à Genève le 16 juin, le nommant «Président Cloutine» en avril dernier, en parlant des nouvelles sanctions américaines visant la Russie.
En mars, il avait qualifié de Présidente sa vice-Présidente Kamala Harris, et ce pour la deuxième fois au moins. Car en décembre 2020, il l’avait déjà qualifiée de «Présidente élue».
Dix jours avant, Joe Biden avait également donné l’impression de souffrir de problèmes de mémoire: il a eu du mal à se rappeler le nom du chef du Pentagone, Lloyd Austin.
En novembre 2020, encore candidat à la présidence, il avait commis une série de lapsus, ayant apparemment confondu ses deux petites-filles et présenté à un groupe d'électeurs son fils Beau, pourtant décédé en 2015.
Premier sommet avec Poutine
Le discours tenu par Joe Biden en Angleterre concernait entre autres les thèmes qu’il espère soulever lors de son premier sommet avec le Président russe à Genève.
Le dirigeant américain a partagé son avis sur le fait que les relations russo-américaines se trouvaient au plus bas.
À la question de savoir pourquoi Vladimir Poutine ne change pas de position face à la pression des pays occidentaux, M.Biden a répondu avec un sourire: «Il est Vladimir Poutine», tout en refusant d’«entrer dans le détail».