La France connaît ce mardi une reprise des contaminations par le coronavirus avec 3.235 nouveaux cas contre 689 le jour précédent –un chiffre minimum depuis octobre 2020.
La pression sur les services hospitaliers de réanimation a un peu baissé, ce type d’unités ayant à charge 1.952 patients à travers tout le pays, soit 116 personnes de moins que la veille.
La France continue d’enregistrer une diminution du nombre de malades hospitalisés en raison du coronavirus. Ce mardi, 12.008 patients étaient dénombrés par les autorités sanitaires, contre 12.374 le 14 juin.
Le virus ne cesse de prouver d’ailleurs son caractère mortel, 76 décès supplémentaires ayant été comptabilisés dans les hôpitaux du pays. Le total des victimes du Covid-19 a atteint ce mardi 15 juin le chiffre de 84.096 personnes.
Rappel vaccinal modulable
Pour que la campagne vaccinale nationale aille toujours bon train et que les Français puissent programmer leurs congés sans avoir peur que leurs vacances soient interrompues par un rappel de vaccination, le gouvernement a pris la décision de normaliser des délais plus flexibles, raccourcis ou allongés, entre deux doses.
«Vous hésitez à vous faire vacciner en juin parce que vous serez en vacances en juillet ? N'hésitez plus. Nous modifions les systèmes de rendez-vous pour vous permettre de programmer votre rappel entre 21 et 49 jours après la première injection», a annoncé ce mardi le ministre de la Santé, Olivier Véran, sur Twitter.
Jusqu’à aujourd’hui, les autorités sanitaires du pays recommandaient un délai de six semaines (42 jours) pour faire la seconde injection des deux vaccins contre le Covid-19 développés par Pfizer/BioNTech et par Moderna. Tout au début de la mise sur le marché de ces préparations, l’intervalle préconisé était plus court: de 21 et de 28 jours pour les produits de Pfizer/BioNTech et Moderna respectivement. Mais les problèmes de livraisons les premiers mois de la campagne de vaccination ont obligé les autorités sanitaires françaises à allonger les délais entre les deux injections.
Les deux autres vaccins autorisés dans le pays ne sont pas concernés, le délai recommandé pour la deuxième dose du vaccin contre le Covid-19 d'AstraZeneca s'élevant à douze semaines et la préparation de Janssen du groupe Johnson & Johnson ne nécessitant qu'une injection.
L’assouplissement a été annoncé en même temps que la campagne vaccinale est élargie ce mardi aux adolescents de 12 à 17 ans avec le vaccin Pfizer/BioNTech.
Si la barre des 30 millions de primo-vaccinés a été franchie dimanche dernier, la part des Français avec un schéma complet ne se monte qu’à 16 millions de personnes, soit 27,4% de la population majeure. L'immunité collective contre le SARS-CoV-2 est donc loin d'être acquise, malgré l’apaisement évident de la vague épidémiologique.