Décrit comme un «moment charnière» par le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, le sommet vise à tourner la page de quatre années tendues avec le prédécesseur de Joe Biden à la Maison-Blanche, Donald Trump, lequel a ébranlé la confiance dans l'Alliance transatlantique en la qualifiant d'«obsolète».
Selon des diplomates, toutefois, rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité, les 30 alliés réunis à Bruxelles se tournant vers l'alliance fondée en 1949 et dotée de l'arme nucléaire pour contribuer à faire face aux menaces, qu'il s'agisse de possibles conflits ou des tentatives de la Russie de nuire aux démocraties occidentales via des attaques secrètes.
«L'Otan doit au milliard de personnes que nous protégeons chaque jour de s'adapter continuellement et d'évoluer pour répondre aux nouveaux défis et faire face aux menaces émergentes», a déclaré le Premier ministre britannique Boris Johnson, hôte du sommet du G7 au cours du week-end, dans des remarques communiquées en amont du sommet bruxellois.
Préoccupations de l’alliance
Une autre priorité occupe les esprits des dirigeants de l'Otan, selon des diplomates: entendre Joe Biden réengager pleinement les États-Unis dans la défense collective de l'Alliance après les soubresauts de l'ère Trump.
La rhétorique conflictuelle de l'ancien Président américain envers les alliés de Washington lors des sommets de l'Otan entre 2017 et 2019 a donné un sentiment de crise, ont dit des émissaires.