La marine iranienne reçoit deux nouveaux navires de guerre – vidéo

Le destroyer Dena et un chasseur de mines sont venus grossir les rangs des forces navales iraniennes, quelques jours après l'annonce de l'arrivée d'une escadre iranienne dans l'océan Atlantique, présentée comme une première.
Sputnik

La marine iranienne a accusé livraison lundi 14 juin de deux navires de guerre lors d'une cérémonie retransmise par la télévision d’État.

«Le ministère de la Défense a achevé un travail majeur aujourd'hui en fournissant deux navires à l'armée de la République islamique d'Iran: le destroyer Dena et un chasseur de mines», a déclaré le président iranien Hassan Rohani dans un discours.

Selon un communiqué de l'état-major de l'armée, le Dena est «un destroyer entièrement iranien», équipé d'une «zone d'atterrissage pour hélicoptère», d'une «variété d'équipements et de systèmes de défense et d'attaque», ayant la capacité de «parcourir de longues distances», et équipé pour «détruire toute menace aérienne, de surface ou sous-marine».

Baptisé Chahine, le chasseur de mines est d'une «longueur de 33 mètres» et capable de «détecter et de neutraliser divers types de mines marines», a précisé le communiqué.

Arrivée dans l'océan Atlantique

La livraison des deux bâtiments intervient après que l'armée iranienne a annoncé jeudi l'arrivée «pour la première fois» d'une petite escadre iranienne dans l'océan Atlantique dans le but de «renforcer ses capacités maritimes».

«Le navigateur Makran, considéré comme une base navale mobile pour la marine iranienne, accompagné du destroyer de fabrication locale Sahand, a pu gagner l'océan Atlantique», a indiqué l'amiral Habibollah Sayyari, adjoint au commandant de l'armée iranienne, dans un communiqué.

Perte du Kharg

La marine iranienne a perdu le 2 juin l'un des ses plus gros bâtiments, le Kharg, qui a coulé en mer d'Oman, après des heures de lutte contre un incendie d'origine obscure et l'évacuation de son équipage.

Les forces navales de la République islamique d'Iran ont présenté le Kharg comme un «navire-école de soutien», en service depuis «plus de quatre décennies».

Mais selon GlobalSecurity.org, site américain spécialisé dans les questions militaires, il s'agissait en fait d'un pétrolier «ravitailleur» et «porte-hélicoptères» construit en Grande-Bretagne.

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