Le mandat présidentiel de Donald Trump semble avoir eu de graves répercussions sur la popularité de son prénom aux États-Unis, montrent les données de l’Administration de la sécurité sociale américaine.
Depuis la création de ce classement en 1880, le prénom Donald n’a jamais été aussi impopulaire dans le pays qu’en 2020 (610e place). Au total, 444 nouveau-nés ont reçu ce prénom l’année dernière (507 en 2019, 539 en 2018).
À titre de comparaison, en 1934, Donald était sixième du classement (plus de 30.000 nouveau-nés). Or, le prénom connaît une baisse générale de popularité depuis des décennies, avec pour seul petit sursaut l’année 2017 (485e place contre 489e en 2016), lorsque l’ex-Président est arrivé au pouvoir.
Tendance générale
Comme le constate le HuffPost, cette dégringolade est plutôt habituelle pour les prénoms des anciens dirigeants américains. Ainsi, les prénoms Ronald, Richard, Gerald et George ont eux aussi connu des déboires pendant les mandats des Présidents Reagan, Nixon, Ford et Bush.
Du fait que l’Administration ne répertorie que les prénoms donnés à au moins cinq enfants au cours de l’année, celui de Barack n’apparaît dans le classement qu’en 2007, lorsque cinq nouveau-nés l’ont reçu. En 2009, ce prénom a atteint le pic de popularité (71 enfants) avant de s’éteindre progressivement dans les dernières années de la présidence Obama.
Effet Hillary
Une étude réalisée en 2013 montrait que le prénom de l’ex-Première dame et ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton, qui avait connu une belle popularité jusqu’en 1992, a vu sa cote s’effondrer dans les années suivantes. Or, avec son retour sur la scène politique en 2008, le prénom Hillary a repris des couleurs aux États-Unis.