Un ancien de la BRI témoigne: «se dire "quand c’est ton heure, c’est ton heure", c’est une façon de dédramatiser»

Filatures, entraînements intensifs, interpellations de criminels, prises d’otages, attaques terroristes… C’est le quotidien des hommes en noir de la BRI. Un métier exigeant exercé par l’élite de la police française qu’a voulu raconter sous la forme d’un roman l’ancien opérateur Philippe Deparis.
Sputnik

«Ce sont des groupes dans lesquels on est amenés à voir au quotidien des choses pas très agréables». 

Après de bons et loyaux services à la BRI, Philippe Deparis a décidé de troquer son fusil d’assaut HK 416 pour la plume. Cela tombe bien, «par l’épée ou la plume», c’est la devise de la BRI. Plus connus pour leurs interventions musclées lors de prise d’otages ou d’attaques terroristes, les opérateurs de la Brigade de recherche et d’intervention sont aussi membres de la police judiciaire. Une double casquette qui les amène à enquêter et à traquer des criminels au jour le jour.

Dans son roman BRI, les formes de l’ombre (Mareuil éditions), l’ancien opérateur de l’antigang, passé également par la Brigade d’intervention (BI) et les renseignements généraux, narre les tribulations d’un groupe de policiers membres de l’unité d’élite. Une manière de faire connaître au grand public la vie méconnue de ces hommes de l’ombre et l’esprit de compagnonnage qui les lie à la vie, à la mort.

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