«Il est Vladimir Poutine»: Biden explique pourquoi le Président russe résiste à la pression de l’Occident

Le Président américain a répondu aux questions relatives à la personnalité de son homologue russe Vladimir Poutine et à la coopération russo-américaine lors de sa conférence de presse en Grande-Bretagne à l’issue du G7.
Sputnik

Le 46e Président des États-Unis, Joe Biden, a tenu ce dimanche 13 juin une conférence de presse qui a clôturé la rencontre du G7 dans les Cornouailles, au Royaume-Uni.

Le chef d’État américain a été entre autres interrogé sur les relations avec la Russie, sur Vladimir Poutine et sur pourquoi son homologue russe ne change pas de position face à la pression des pays occidentaux.

«Il est Vladimir Poutine», a lancé avec un sourire Joe Biden aux journalistes.
«Je ne vais pas entrer dans le détail, car il me faut d’abord me mettre à la table des négociations, je serai ensuite heureux de vous en parler», a-t-il ajouté plus sérieusement.

Le Président américain a également partagé l’avis de son homologue russe que les relations russo-américaines se trouvaient au plus bas.

«Je pense qu’il a raison, qu’elles [les relations russo-américaines, ndlr] sont au plus bas», selon M.Biden.

Conférences de presse séparées

L’opinion sur le niveau extrêmement dégradé de la coopération russo-américaine a été exprimée par le Président russe dans une interview à la chaîne de télévision NBC à l’approche de son sommet avec Joe Biden prévu le 16 juin en Suisse.

La Maison-Blanche a annoncé samedi 12 juin que le Président américain envisageait de ne pas tenir à Genève une conférence de presse conjointe avec Vladimir Poutine pour voir les journalistes seul à l’issue de sa première rencontre avec son homologue russe.

Comme motifs éventuels de cette décision, le New York Times a affirmé que l’administration Biden ne voulait pas offrir au chef d’État russe une plateforme internationale comme celle qu'il avait reçue lors du sommet de 2018 à Helsinki avec Donald Trump. Selon le journal américain, M.Poutine avait alors déjoué publiquement le 45e Président des États-Unis dont l’intervention devant la presse en Finlande avait été qualifiée par John McCain de «performance des plus honteuses».

Joe Biden a par la suite précisé qu’il n’y aurait pas de conférence de presse conjointe, car il n’est pas question de mettre quelqu’un dans l’embarras devant les journalistes.

Suite à l’annonce sur la conférence de presse individuelle de Joe Biden à Genève, le Kremlin a fait savoir que le chef d’État russe irait également échanger avec les journalistes séparément.

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