Damas condamne la visite de délégations française et néerlandaise dans les zones qu’il ne contrôle pas

Les autorités syriennes ont condamné une visite «illégale» de délégations venues de France et des Pays-Bas dans les territoires qui échappent toujours au contrôle de Damas.
Sputnik

La Syrie a condamné l’«entrée illégale» de délégations française et néerlandaise sur les territoires contrôlés par les unités des Forces démocratiques syriennes (FDS) dans le nord-est du pays, rapporte l’agence de presse SANA.

Samedi 5 juin, les médias kurdes ont annoncé l’arrivée dans la ville de Qamichli d’une délégation néerlandaise, à qui l’administration a remis quatre proches de combattants de Daech*. Une délégation française se serait également rendue dans des territoires contrôlés par les FDS fin mai.

Selon un porte-parole ministériel, la délégation «de la Fondation Danielle Mitterrand et de la Mairie de Paris» s’est rendue «illégalement» dans la ville de Qamichli, ce qui constitue «une autre implication directe de la France dans l’agression contre la Syrie».

Rapatriement difficile

Les Pays-Bas ont confirmé le rapatriement d’une «ressortissante néerlandaise soupçonnée d’infractions terroristes avec ses deux enfants mineurs, ainsi qu’une victime d’enlèvement international d’enfants».

Depuis la chute en mars 2019 du «califat» de Daech*, les Kurdes réclament le rapatriement des milliers de femmes étrangères et d’enfants de djihadistes qu’ils retiennent toujours dans leurs camps.

Bien que la plupart des pays concernés se montrent réticents à reprendre leurs concitoyens, certains d’entre eux, dont la France, ont accepté de rapatrier un nombre limité de mineurs.

*Organisation terroriste interdite en Russie.

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