Le leader de l’opposition israélienne, Yaïr Lapid, du parti Yesh Atid, classé au centre, a annoncé ce 2 juin au Président du pays qu’il avait réussi à former une coalition gouvernementale anti-Netanyahou. Celle-ci est devenue possible grâce aux accords signés, entre autres, avec le parti Nouvel Espoir et la Liste arabe unie.
Le Président du pays, Reuven Rivlin, a déjà félicité M.Lapid à cette occasion sur Twitter.
«Félicitations à Yaïr Lapid et aux chefs des partis sur votre accord pour former un gouvernement. Nous espérons que la Knesset se réunira dès que possible pour ratifier le gouvernement, comme requis», a-t-il écrit.
Si la coalition est approuvée, cela mettra fin au règne de Netanyahou, qui occupe le poste de Premier ministre depuis plus de 12 ans.
La coalition inclura des partis de tous les bords de l’échiquier politique, parmi lesquels se trouvent, entre autres, le parti de droite (Yamina), de centre-gauche (Parti travailliste israélien), de centre-droite (Israel Beytenou) ainsi que le parti centriste Yesh Atid. Il est à noter que le parti arabe qui s’est également engagé à soutenir cette coalition n'entrera probablement pas au gouvernement.
Si la coalition est approuvée, cela mettra fin au règne de Netanyahou, qui occupe le poste de Premier ministre depuis plus de 12 ans.
Premières promesses
Après l’entretien avec le Président, Lapid a déclaré, cité par le service de presse du parti, que le nouveau gouvernement travaillera pour le bien de tous les citoyens israéliens, pour ceux qui ont voté pour lui et pour ceux qui ne l’ont pas fait.
Le gouvernement «respectera ses adversaires et fera tout son possible pour réunir toutes les parties de la société israélienne», a-t-il notamment déclaré.
Plus tôt dans la journée, un nouveau Président
Cette nouvelle arrive alors que le nom de celui qui succédera en juillet à Reuven Rivlin vient d’être connu. Le travailliste Isaac Herzog a en effet été élu ce mercredi 11e Président du pays. Pour rappel, le mandat présidentiel en Israël est de sept ans et ne prévoit pas de réélection de la personne ayant déjà occupé le siège présidentiel.