La Boat Tail (poupe, en anglais) est la toute nouvelle Rolls inspirée de l’univers nautique. Elle s'imposerait comme la voiture neuve la plus chère du monde avec un prix estimé par certains à quelque 20 millions de livres sterling, soit un peu plus de 23 millions d'euros.
La partie la plus impressionnante est sans doute l’ouverture de la partie postérieure, semblable à un pont de yacht, sur des options très spéciales qui présentent tout le nécessaire pour un pique-nique de luxe. Ainsi, «le pont arrière» est doté de panneaux qui se soulèvent pour révéler des tables de bar, des réfrigérateurs garantissant la possibilité d’offrir du champagne à 6 degrés, ainsi que des compartiments pour ranger les flûtes en cristal, la vaisselle en porcelaine et les couverts en argent.
Le clou du spectacle est toutefois le parasol qui se fixe pour offrir de l'ombre lors d'une pause-déjeuner improvisée.
«Il se déplie comme des ailes de papillon […] Ce que vous voyez ici à l'arrière est probablement, techniquement, l'installation de pique-nique la plus raffinée au monde», a déclaré à Reuters Torsten Muller-Otvos, PDG de Rolls Royce Motor Cars.
La maison ne dévoile cependant aucun chiffre officiel quant à la motorisation de son cabriolet.
«L'une des voitures les plus remarquables»
C'est un nouveau projet, le Coachbuild, «l’équivalent automobile de la haute couture», selon Rolls Royce Motorcars. Ce projet fait participer trois clients dont les voitures auront une carrosserie commune, mais seront hautement personnalisées. Le véhicule au parasol est le premier de la série. Il est livré notamment avec deux montres –une pour Madame et une pour Monsieur– qui peuvent se porter au poignet ou s'intégrer au tableau de bord.
Pour ce qui est du prix, il dépasse celui de la Rolls Royce Sweptail qui a fait ses débuts en mai 2017 au tarif de quelque 11,4 millions d’euros, ainsi que celui de la Voiture Noire de Bugatti, qui détenait jusqu’ici le record du véhicule neuf le plus cher avec 16,7 millions d’euros.
L’auto, une deux portes, a été construite à la main pendant quatre ans selon les spécifications détaillées d'un client anonyme.
«Le résultat en est l'une des voitures les plus remarquables de l'histoire. Je dirais même que ce n'est probablement pas une voiture […] C’est un chef-d’œuvre», a estimé Torsten Muller-Otvos, PDG de Rolls Royce Motor Cars.