Plusieurs chercheurs américains s’accordent à dire que la cause la plus probable du syndrome de La Havane serait les dégâts causés par des armes à ondes électromagnétiques.
Qui aurait intérêt à attaquer des diplomates en poste à Cuba ou des fonctionnaires de la Maison-Blanche? Pour Washington, c’est clair, c’est la Russie. Olivier Dujardin, chercheur associé au Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), expert en guerre électronique et systèmes d’armes qui a travaillé au ministère de la Défense, explique que les Américains ont procédé par élimination:
«Les États-Unis n’ont pas tellement le choix: il doivent désigner des puissances qui maîtrisent la technologie des armes électromagnétiques et qui "veulent du mal aux États-Unis". La liste est réduite à la Russie, la Chine et Israël. Et par élimination, ils accusent la Russie. Mais aucun élément concret ne valide cette théorie.»