Un policier frappé au visage dans la cour du commissariat de Nantes, deux armes blanches retrouvées sur l’agresseur

Comme l’a appris un journaliste de Sputnik d’une source policière, l’individu, qui a asséné un coup de poing au visage d’un agent dans la cour de l’hôtel de police de Nantes, est de «type asiatique». Il avait sur lui un cutter et un couteau.
Sputnik

Une nouvelle agression contre un policier s’est produite en Loire-Atlantique dans la soirée du 22 mai: un fonctionnaire a reçu un coup de poing au visage de la part d’un individu qui s’était introduit dans la cour du commissariat de Nantes.

Il s’agit d’un homme de «type asiatique» qui avait un cutter et un couteau sur lui, comme l’a déclaré une source policière à un journaliste de Sputnik. Selon la source, le malfrat a été maîtrisé après avoir porté un coup de poing à l’agent.

Comme le précise Le Parisien, l’agresseur, placé en garde à vue, a été identifié comme un homme de 28 ans, inconnu de la justice et des services de renseignement.

Les policiers crient leur ras-bol

Les violences contre les agents ne sont pas rares dans l’Hexagone. Agents tués à Rambouillet et Avignon, tags menaçants, attaques lors d’interventions comme celle à Argenteuil ce 18 mai. Ces derniers temps, la police française traverse une période sombre.

Au vu des cas répétés de violences, le 19 mai, une manifestation de la police a eu lieu à Paris réunissant des milliers de fonctionnaires devant l’Assemblée nationale pour rendre hommage à leurs collègues tués en service. En outre, ils se sont rassemblés pour réclamer une forte réponse pénale contre les agresseurs des forces de l’ordre.

«Pour mieux protéger ceux qui nous protègent»

Auparavant, le gouvernement avait promis de durcir les peines contre les agresseurs de policiers et de gendarmes.

Jean Castex a ainsi annoncé le 10 mai, à l’issue d’une entrevue avec les représentants des forces de l’ordre, qu’il prendra «ce soir des engagements concrets devant les représentants de nos policiers» pour «mieux protéger ceux qui nous protègent».

Les possibilités de réduction de peine seront alors strictement limitées et la peine de sûreté sera portée à 30 ans pour les individus condamnés à la perpétuité pour un crime commis contre un policier ou un gendarme. Les violences contre les forces de sécurité intérieure seront plus durement réprimées. Les refus d’obtempérer seront aussi punis plus fortement. Le rappel à la loi sera abrogé au bénéfice d’autres formes de réponse pénale, comme les travaux d’intérêt général.

Des mesures qui interviennent après le meurtre du brigadier Éric Masson le 5 mai lors d’une intervention antidrogue à Avignon, dans le Vaucluse, et de l’agent administrative Stéphanie Monfermé au commissariat de Rambouillet, dans les Yvelines, le 23 avril.

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