La pandémie persistant toujours a eu pour conséquence, l’année dernière, une campagne de déclarations des revenus ajournée, et 2021 ne sera pas non plus épargnée. Les changements concernent l’accueil des contribuables, la façon d’imposer les salaires et les indemnités, indique Le Parisien.
En cas de difficulté
Les contribuables ayant des questions sur leur déclaration peuvent consulter les agents dans leur centre des impôts ou utiliser le numéro national d’assistance lancé cette année, le 0.809.401.401. Il est possible d’obtenir une assistance à distance, à l’aide d’un outil de partage d’écran.
Le numéro national s’ajoute à la messagerie sécurisée sur le site impots.gouv.fr. Un chatbot prénommé AMI (assistant messagerie des impôts) est accessible depuis la messagerie dans votre espace personnel et sert à répondre en temps réel aux questions fréquentes avant de vous orienter vers un des agents.
L’opération Allô Impôt, dirigée par l’Ordre des experts-comptables, assure également une aide gratuite aux contribuables au 0.800.065.432. Ce dispositif promet la fin du «casse-tête des déclarations de revenus» grâce aux experts-comptables qui se mobilisent pour vous aider gratuitement pendant quatre jours.
Environ 2.000 points de contact sont accessibles aux Français cette année, précise Le Parisien.
Exonération des primes
Les primes Covid (versées aux fonctionnaires et personnels de santé impliqués dans le combat contre le coronavirus) et primes Macron (de pouvoir d’achat, versées aux salariés ayant été rémunérés sur 12 mois par une somme inférieure à trois fois la valeur annuelle du SMIC en vigueur) ne sont pas imposables dans les limites de 1.500 et 1.000 euros respectivement.
En outre, la prime Macron pourra atteindre les 2.000 euros non imposables si l’entreprise est couverte par un accord d’intéressement.
Heures supplémentaires défiscalisées
Les rémunérations versées au titre des heures supplémentaires (ou complémentaires – à temps partiel) sont exonérées à hauteur annuelle de 5.000 euros, poursuit Le Parisien. Pour la période d’état d’urgence sanitaire, du 16 mars au 10 juillet 2020, cette limite atteint 7.500 euros.
Si la contribution sociale généralisée (CSG) n’est pas déductible, ou que les heures ne sont pas imposables, ces versements peuvent avoir des conséquences sur des prestations sociales telles que les tarifs de crèche, de cantine, les bourses des collèges, ainsi que la taxe d’habitation ou la taxe foncière, indique le quotidien.