Macron, deux cents ans après Napoléon: quand parler d'histoire devient toute une histoire

Ce 5 mai, Emmanuel Macron va célébrer le bicentenaire de la mort de Napoléon. Napoléon, figure «majeure», mais «controversée», tranche avec autorité Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement.
Sputnik

Le chef de l'État va manier son arme favorite: le en même temps. En effet, si le vainqueur d'Austerlitz reste admiré par de nombreux Français pour son génie militaire ou comme l’un des fondateurs de la France contemporaine, il a aussi ses détracteurs. Sa participation au rétablissement de l'esclavage et ses positions jugées misogynes soulèvent des réserves du côté de l’opposition de gauche.

Mais alors que faire? Jeter un personnage historique aussi important aux oubliettes? L'effacer du programme des lycées… qu'il a lui même créés? Ou le célébrer sans réserve?

Si le porte-parole du gouvernement suggère de regarder notre passé «en face», un conseiller politique du président indique qu'Emmanuel Macron évoquera le «meilleur de l'Empereur» sans oublier «le pire de l'Empire». 

Une posture qui pourrait bien, encore une fois, ne satisfaire personne.

Cette caricature n’engage que la responsabilité du dessinateur.

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