L’Iran se targue d’essais réussis de son superordinateur Simorgh

La République iranienne a annoncé avoir testé avec succès son superordinateur capable de réaliser un quadrillion d’opérations par seconde. La machine devrait être présentée dans un avenir proche.
Sputnik

Le superordinateur Simorgh développé par l’Iran et doté d’une vitesse de calcul d’un million de milliards d’opérations par seconde vient d’être testé avec succès, a annoncé le ministre iranien de l’Information, Mohammad-Javad Azari Jahromi.

«L’intelligence artificielle est la force motrice de l’économie du futur en Iran comme dans le monde. La jeunesse iranienne est parvenue à créer le supercalculateur Simorgh qui a une puissance de traitement mesurée en pétaflops», a fait savoir le ministre cité par l’agence Tasnim.

Un pétaflop (acronyme de Floating Point Operations Per Second) correspond à un million de milliards (soit un quadrillion) d’opérations par seconde. Selon M.Jahromi, la machine iranienne sera officiellement présentée dans un avenir proche.

Concurrence acharnée

Du fait de leur formidable puissance de calcul, les superordinateurs représentent un élément essentiel de la recherche dans des domaines allant de l’intelligence artificielle à l’informatique quantique.

Ils font l’objet d’une compétition acharnée entre les grandes puissances économiques mondiales, notamment entre les États-Unis et la Chine qui possèdent à eux seuls 70% des supercalculateurs présents dans le classement du site spécialisé Top500.

Pas de machines iraniennes dans le Top500

Aujourd’hui, c’est le Fugaku japonais qui figure au top des supercalculateurs les plus puissants du monde. Capable de réaliser plus de 442 quadrillions d’opérations par seconde, il a détrôné fin 2019 le supercalculateur Summit de l’American National Laboratory Oak Ridge, doté d’une puissance de 148 pétaflops.

L’Iran n’a pour sa part jamais fait entrer de supercalculateur dans le Top500 et aucun organisme indépendant n’a pu vérifier les compétences du pays en la matière. Or, en 2016, l’Iran a été classé à la 15e place dans un rapport établi par la National Science Foundation qui évaluait les capacités scientifiques de chaque pays.

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