Bien que l’heure ait sonné pour les attestations de déplacement de journée, le document s’impose toujours pour ceux dans le cadre du couvre-feu. Ainsi, malgré la levée de restrictions sur les déplacements au-delà de 10 kilomètres de chez soi qui entre en vigueur ce lundi 3 mai, les personnes devant sortir entre 19 et six heures sont obligées de remplir une attestation dérogatoire de déplacement. Là voici.
Le document est téléchargeable depuis le site du ministère de l’Intérieur sous plusieurs formats.
Des amendes jusqu’à 3.750 euros
Sur son site, le gouvernement rappelle par ailleurs que le non-respect du couvre-feu entraîne, dans le cadre d’une première sanction, une amende de 135 euros, majorée à 375 euros en cas de non-paiement ou de non-contestation dans le délai indiqué sur l'avis de contravention. En cas de récidive, une amende de 200 euros, majorée à 450 euros, est prévue. Finalement, le montant de la sanction atteindra 3.750 euros si l’infraction a lieu pour la troisième fois en 30 jours. La double récidive est également passible de six mois d'emprisonnement.
Quatre étapes du déconfinement
Dans une interview accordée à la presse régionale, Emmanuel Macron a présenté le 29 avril le plan du déconfinement progressif du pays en quatre étapes. La première qui débute le 3 mai met fin aux attestations de journée et aux restrictions de déplacement. La deuxième, prévue pour le 19 mai, sera accompagnée du report du couvre-feu à 21 heures ainsi que de la réouverture des commerces, terrasses, musées, salles de cinéma et théâtres avec des jauges limitées.
À partir du 9 juin, ce sont les cafés et restaurants en intérieur ainsi que les salles de sport qui pourront finalement rouvrir leurs portes. Et ce n’est que le 30 juin que les Français pourront se déplacer sans aucune restriction, l’étape finale du déconfinement sera la fin du couvre-feu.
La stratégie de la réouverture présentée par le chef d’État pourrait pourtant être modifiée en fonction de l’évolution de l’épidémie.