À un an de la présidentielle de 2022, le chef de l'État, qui n'a pas encore dévoilé s'il serait candidat pour un nouveau mandat, affirme que comme Président, il a «moins à prévoir ce qui va advenir qu'à projeter une vision, une aspiration».
Le chef de l'État voudrait qu'elles portent sur «notre Renaissance», avec une jeunesse «qui aurait tourné la page de la pandémie, rattrapé les heures d'études perdues, les expériences volées et, à la faveur du plan de relance, trouvé du travail, toute sa place dans notre société».
«Nous travaillons pour qu'en avril 2025, puisse paraître une Une sur l'excellence industrielle française, son nouveau modèle productif plus écologique et numérique», une autre sur «le nouveau modèle français de protection sociale» avec des «retraites plus justes et pérennisées», davantage de Unes «sur une Europe puissance» ou encore «de moins en moins de Unes peuplées de faits divers tragiques».
Pour Emmanuel Macron, si ces objectifs «peuvent sembler lointains alors que nous venons tout juste d'acter un calendrier très progressif de réouverture du pays», ils sont pourtant «à portée de main» grâce aux «réformes engagées depuis quatre ans».
Le Président, qui avait conquis l'Élysée en 2017 sur une ligne «et de droite, et de gauche», n'a toujours pas annoncé s'il briguerait un second mandat.
Les sondages le donnent vainqueur face à Marine Le Pen au second tour, mais l'un d'entre eux a récemment révélé que six Français sur dix ne voteraient pas pour lui au premier tour.