Un général iranien promet de ramener Israël «à la raison» s’il continue de cibler la Syrie

Après que Tsahal a procédé à de nouvelles frappes près de Damas, Israël doit s’attendre à une réponse s’il continue de cibler le sol syrien, a déclaré le chef d'état-major des Forces armées iraniennes.
Sputnik

Le ton continue de monter entre Israël et l’Iran, à propos des récentes frappes en Syrie. De nouvelles mises en garde ont été formulées, ce 25 avril, par Mohammad Hussein Baqeri, chef d'état-major des Forces armées iraniennes, rapporte l’agence Tasnim News.

Le haut gradé a ainsi assuré que l’État hébreu se trompait en pensant pouvoir «continuellement viser le sol syrien». Il a également évoqué des «actes malveillants» commis «en mer», alors qu’un incendie possiblement dû à une attaque de drones a touché un pétrolier ce 24 avril, au large des côtes syriennes.

«Les efforts entrepris ces derniers jours et les efforts futurs, qui mettront en danger leurs intérêts, les ramèneront à la raison, et l'avenir du front de la résistance est radieux», a déclaré Mohammad Hussein Baqeri.

Le chef d’état-major a refusé de préciser la nature des réactions envisagées, ajoutant toutefois qu’Israël ne resterait «pas en paix».

Frappes israéliennes

Le 22 avril, l’armée israélienne avait annoncé avoir mené des frappes de missiles sur la Syrie, depuis le plateau du Golan. Il s’agissait d’une opération de représailles, après l’explosion d’un autre missile venu de Syrie dans le désert du Néguev, avait affirmé l’État hébreu. Ce dernier aurait atterri près d’une installation nucléaire israélienne secrète.

Le ministre syrien des Affaires étrangères avait interpellé l’Onu sur le sujet, demandant que les frappes soient condamnées.

Le 11 avril, les tensions s’étaient déjà cristallisées sur un autre complexe nucléaire, celui de Natanz, au sud de Téhéran. Une explosion y avait eu lieu, dont Téhéran avait imputé la responsabilité à Tel Aviv. Des responsables des renseignements américain et israélien avaient reconnu un rôle de l’État hébreu, sous couvert d’anonymat, rapportait alors le New York Times.

Peu après l’incident, le Premier ministre Benyamin Netanyahou avait réaffirmé sa volonté de ne pas laisser l’Iran acquérir un arsenal nucléaire.

Discuter