Les statistiques de migrants interpellés par la police américaine des frontières sont très parlantes: 70.000 en janvier, 100.000 en février, 170.000 en mars, dont 10% de mineurs.
Est-ce que c’était mieux sous Donald Trump? Jean-Jacques Kourliandsky, chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) sur les questions ibériques, se montre nuancé au micro de Rachel Marsden :
«Donald Trump avait pris des mesures extrêmement brutales comme annoncer la construction d’un mur –qui était plus symbolique qu’effective. Est-ce que cela avait freiné l’afflux des migrants? Cela l’avait peut-être ralenti, mais pas stoppé. Ce qui est certain, c’est que quand Joe Biden a été élu, ses déclarations ont provoqué un afflux.»