Tirs de mortier d’artifice et jets de projectiles: un contrôle de port de masque dégénère à Orléans - vidéo

Le port du masque obligatoire a déclenché un conflit à Orléans qui s’est terminé par l’agression des forces de l’ordre. Les policiers ont ainsi été visés par des tirs de mortier d’artifice et des jets de projectiles. Deux suspects ont été interpellés.
Sputnik

Avec la crise sanitaire, des mesures de restriction ont été mises en place depuis un an pour limiter l’évolution du coronavirus. La situation reste néanmoins tendue en France. Et le non-respect des mesures en place n’est pas rare.

Ainsi, un contrôle pour non-port du masque a dégénéré le 14 avril dans le quartier de La Source, à Orléans, dans le Loiret, rapporte France Bleu.

Selon la radio, alors qu’un homme de 22 ans était contrôlé par une patrouille de police, il leur a lancé des insultes. Une vingtaine de jeunes s'en sont mêlés et les ont pris à partie.

La radio précise qu’une centaine de personnes assistaient à la scène, sans intervenir. Les forces de l’ordre municipales ont alors appelé en renfort leurs collègues de la police nationale. Lorsque ces derniers sont arrivés, ils ont été visés par des jets de projectiles et des tirs de mortiers d’artifice.

Ensuite, une vingtaine de jeunes ont pris à partie les fonctionnaires, en brisant la vitre de leur véhicule à coups de pied.

Les agents ont fait usage de deux grenades lacrymogènes pour tenter de se dégager.

La scène a été filmée et une vidéo a été relayée par le Syndicat indépendant des commissaires de police (SICP) qui a dénoncé les faits.

Aucun blessé n’est à déplorer. Deux individus ont été interpellés et placés en garde à vue, selon la police.

D’après France Bleu, la ville d’Orléans a ensuite pris un arrêté valable jusqu'au 15 mai pour interdire la vente, l’usage et la possession de feux d’artifice et d’articles pyrotechniques sur la voie publique.

Plus de 950 verbalisations

Depuis la mise en place du troisième confinement, les contrôles du respect des règles anti-Covid s’intensifient. Ainsi, fin mars, 17.700 contrôles de personnes et 293 d’établissements ont été effectués en Île-de-France. 2.243 verbalisations y ont été dressées pour «défaut d'attestation» et 954 autres pour «non-port du masque» pendant la dernière semaine de mars.

135 euros d’amende

Le non-respect de l'obligation de porter le masque est puni d'une amende de 135 euros. Elle passe à 200 euros en cas de récidive dans les 15 jours et, après trois infractions dans le mois, le contrevenant risque la condamnation à six mois de prison et 3.750 euros d'amende. Il peut aussi être condamné à un travail d'intérêt général ainsi que la suspension du permis de conduire pendant trois ans.

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