Le gouvernement de Joe Biden a annoncé le 15 avril une série de sanctions financières contre la Russie, en réponse à des cyberattaques et des ingérences dans l'élection présidentielle de 2020 attribuées par Washington à Moscou.
Selon un communiqué de la présidence américaine, la Maison-Blanche a imposé des sanctions à six entreprises technologiques russes «qui soutiennent le programme cybernétique des services de renseignement». En outre, 10 diplomates seront expulsés du pays.
Par ailleurs, le Trésor a sanctionné 32 entités et personnes accusées d'avoir tenté «d'influencer l'élection présidentielle de 2020 aux États-Unis», selon la Maison- Blanche.
Plus tôt dans la journée, le Kremlin avait jugé que de nouvelles sanctions américaines contre la Russie n'allaient pas favoriser l'organisation du sommet Joe Biden-Vladimir Poutine proposé par la Maison-Blanche.
«Nous condamnons toutes les initiatives de sanctions, nous les jugeons illégales», a-t-il ajouté.
Piratage de SolarWinds
Au total, 100 entreprises du secteur privé et neuf agences fédérales, dont les départements de la Justice, du Trésor, de la Sécurité intérieure et du Commerce, ont fait l’objet du piratage. Le 13 décembre, l’Agence américaine responsable de la cybersécurité et de la sécurité des infrastructures (CISA) a émis une ordonnance appelant les agences fédérales à désactiver le logiciel SolarWinds.
La Russie nie toute implication
En l’absence de preuves à son encontre, Moscou a toujours balayé les soupçons sur son implication et a qualifié ces accusations d’«infondées». Qui plus est, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a estimé qu’elles avaient pour but d’empêcher une discussion avec Joe Biden concernant la cybersécurité.