«Effectivement il y avait un homme politique en poste actuellement au gouvernement», «une personne qui a des cheveux gris», a déclaré ce 7 avril, sur le plateau de l'émission TPMP, un serveur affirmant avoir travaillé lors d'un dîner clandestin organisé chez Pierre-Jean Chalençon. Mais qui est ce membre du gouvernement?
Face à la polémique déclenchée et pointé du doigt sur les réseaux sociaux, un ministre aux cheveux gris, Franck Riester, s'est fermement défendu.
«Je vois mon nom associé ici et là à la polémique qui entoure la tenue de dîners clandestins», a écrit sur Twitter le ministre délégué en charge du Commerce extérieur et de l’Attractivité. «Ces rumeurs sont totalement fausses et choquantes. Je les démens formellement. Restons mobilisés pour combattre ensemble le virus».
«Aucun ministre ni secrétaire d’état» n’est reconnu
Sur le plateau de TPMP, le 7 avril au soir, un homme se présentant comme un serveur lors d'une soirée organisée le jeudi 1er avril au Palais Vivienne a confié y avoir vu certaines personnalités, dont un animateur, un chroniqueur «qui travaille encore en ce moment sur le service public» et un membre du gouvernement.
Cyril Hanouna a précisé, sur son compte Twitter, que le jeune homme n'avait reconnu «aucun ministre ni secrétaire d’état en poste» après avoir regardé un trombinoscope.
«Au moins un membre du gouvernement», selon M6
La Société des Journalistes de M6, chaîne privée qui a diffusé un reportage sur des dîners clandestins au Palais Vivienne, a publié le 6 avril un communiqué dans lequel elle parle de la présence d’«au moins un membre du gouvernement» à une des soirées en question.
Cette éventuelle présence a été réfutée par plusieurs ministres dont Emmanuelle Wargon et Olivier Dussopt, lesquels défendent l’exemplarité de leurs collègues soumis aux mêmes règles que les Français. Emmanuelle Wargon a insisté sur le fait qu’il s’agissait d’une «rumeur» et non pas d’une «information».
Pour Bruno Le Maire, il «n’y a de passe-droit pour personne».
Interrogé au micro d'Europe 1 le 6 avril, Gérald Darmanin a assuré «qu'à sa connaissance», «aucun ministre» n’y figurait.
Après la diffusion du reportage une enquête a été ouverte par le parquet de Paris.