Fuite géante chez Facebook: le numéro de téléphone de Zuckerberg serait parmi les données divulguées

Le numéro de téléphone portable du fondateur de Facebook figure parmi les données personnelles de 553 millions d’utilisateurs du réseau social mises en ligne par des pirates informatiques.
Sputnik

Le numéro de téléphone de Mark Zuckerberg s’est retrouvé parmi les informations personnelles d’utilisateurs de Facebook publiées sur un forum de hackers, affirme sur sa page Twitter le chercheur en informatique Dave Walker.

Les coordonnées présumées des cofondateurs de Facebook Chris Hughes and Dustin Moskovitz figurent également sur la liste.

Samedi 3 avril, le site Business Insider a rapporté que des informations concernant près de 533 millions d'utilisateurs de Facebook et issues d’une fuite survenue en 2019, dont des adresses e-mail et des numéros de téléphone, avaient été mises en ligne.

Risque d’arnaques et de piratage

Business Insider affirme avoir établi que certains des numéros de téléphone extraits appartenaient toujours aux propriétaires des comptes Facebook concernés. Un porte-parole de Facebook contacté par l’AFP a pour sa part assuré que le réseau social avait «trouvé et réparé ce problème en août 2019».

D’après un expert en cybercriminalité cité par Business Insider, les données en question, parmi lesquelles les numéros de téléphone, noms complets et dates de naissance des utilisateurs, risquent d’être utilisées pour des arnaques, du piratage et du marketing.

Énième scandale

Il ne s’agit pas de la première fuite géante chez Facebook. En 2018, le scandale autour du cabinet britannique Cambridge Analytica, qui avait récupéré les données de 87 millions d'utilisateurs à des fins de propagande politique, avait porté un coup dur à la réputation du réseau social qui compte actuellement près de 2,8 milliards d’usagers mensuels.

En octobre dernier, une association de consommateurs a annoncé lancer une action en justice au Royaume-Uni contre Facebook pour l’utilisation illégale de données d’utilisateurs en Angleterre et au Pays de Galles, à la suite de l'affaire Cambridge Analytica. Précédemment, Facebook avait accepté de payer une amende de 500.000 livres au Royaume-Uni.

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