Troisième nuit de violences consécutive à Creil: les policiers attaqués depuis les toits des immeubles - vidéos
Malgré les renforts, la police a été attaquée pour la troisième nuit consécutive à Creil, après la découverte de cocktails Molotov, rapporte Le Parisien. Outre les tirs de mortiers d’artifice, les policiers ont reçu des projectiles depuis les hauteurs des immeubles, l’un d’eux a été blessé. Un jeune de 17 ans a été placé en garde à vue.
SputnikLes forces de l’ordre
venaient d’être renforcées par 60 CRS envoyés par Gérald Darmanin, lequel a également promis d’affecter huit policiers supplémentaires à Creil dès le mois de mai. Les CRS devraient rester tant que les violences se poursuivent. Ils étaient toujours en place vendredi. Une réunion a été organisée entre la mairie et les jeunes du quartier des Hauts de Creil pour tenter d’apaiser la situation.
Un jeune interpellé
À l’issue de ces affrontements, un jeune homme en possession d’un mortier d’artifice a été placé en garde à vue. «Il a expliqué que deux jeunes le lui avaient donné mais qu'il ne comptait absolument pas s'en servir contre nous. C'est une victime en quelque sorte», raille un policier. L’individu était âgé de 17 ans et présentait un casier judiciaire vierge, il a ainsi été libéré avec un rappel à la loi.
Vente interdite
Les violences à Creil avaient débuté mardi 30 mars, après que les participants à un barbecue sauvage ont été dispersés par les forces de l’ordre. Le soir même, appelés pour un incendie, les policiers ont été accueillis par des tirs nourris de mortiers d’artifice. Des faits similaires ont été constatés à Clermont (Oise). Les affrontements ont repris à Creil le lendemain, impliquant mortiers d’artifice, jets de pierre et de cocktails Motolov.
La préfecture de l’Oise a réagi ce vendredi 2 avril, publiant un arrêté interdisant la vente, le transport et l’utilisation «d’artifices de divertissement des catégories deux à quatre» dans la ville à partir de samedi, et ce jusqu’au 3 juin. Au total, trois policiers ont été blessés, un chaque jour, durant ces violences.