«À partir du 12 avril, les pharmacies pourront vendre des autotests à ceux qui souhaitent en acheter», a indiqué le ministre au cours d'une interview au média en ligne Brut.
«Ce sera un complément utile pour ceux qui veulent avoir des tests, pourquoi pas chez eux», a-t-il dit.
Le ministre a, en revanche, fait savoir que ces autotests ne seraient pas disponibles dans les grandes surfaces, malgré les demandes de la grande distribution, notant qu’il faut qu'il y ait un professionnel de santé qui puisse vendre ces tests-là, en explique le fonctionnement, ce n'est pas si simple».
Le résultat doit être confirmé
En cas de résultat positif, le responsable gouvernemental a indiqué que la personne concernée devra confirmer le résultat par un test PCR ou antigénique.
Ces tests par auto-prélèvement nasal sont plus faciles et moins désagréables que les tests naso-pharyngés profonds, la méthode de référence pour les tests RT-PCR et antigéniques actuels.
Le 16 mars dernier, la Haute autorité de santé (HAS) en France avait donné son feu vert au déploiement des autotests pour dépister une infection par le virus du Covid-19.
Ces autotests peuvent être utilisés par des personnes sans symptômes de plus de 15 ans, avait indiqué la HAS.
Ce nouvel outil vient compléter l'arsenal du dépistage et donne des résultats en «20 à 30 minutes», avait souligné Dominique Le Guludec, présidente de l'autorité sanitaire.