Des substances radioactives dangereuses découvertes dans une usine pétrolière au Liban

Alors que le Liban peine à se remettre après une double explosion survenue le 4 août, des substances radiochimiques dangereuses viennent d’être trouvées dans une usine pétrolière. Une découverte qui représente une menace et nécessite une réponse rapide, selon les autorités.
Sputnik

Près de huit mois après la déflagration meurtrière au port de Beyrouth, de nouveaux produits radiochimiques dangereux ont été trouvés par la société allemande Combilift sur un site de stockage de pétrole à Zahrani, dans le sud du Liban.

Se référant au rapport soumis par l’entreprise, le Premier ministre par intérim Hassan Diab a assuré ce vendredi 26 mars que les substances posent une menace réelle et doivent être traitées de manière rapide et «avec la plus grande vigilance».

«Il y a une nouvelle affaire qui constitue également une menace. Il s'agit du rapport de la société Combilift, qui fait état de produits chimiques dangereux dans l'entrepôt du centre de stockage pétrolier de Zahrani. Après l’inspection par une commission d'experts nucléaires libanais, il a été confirmé que ces substances sont radioactives à un taux élevé», a-t-il déclaré lors d'une réunion du Conseil supérieur libanais.

Explosions au port de Beyrouth

Cette annonce intervient près de huit mois après la catastrophe du port de Beyrouth en août dernier qui a tué près de 200 personnes dans l'une des plus grosses explosions non nucléaires jamais enregistrées.

Suite à la double explosion due au stockage de 2.750 tonnes de nitrate d'ammonium dans un entrepôt, le Liban a signé un accord avec Combilift pour traiter 52 conteneurs de matières dangereuses stockés dans des conditions déplorables et qui constituent une menace pour les habitants.

Il reste des matières dangereuses au port

En février, l’ambassadeur d’Allemagne dans le pays Andreas Kindl a fait savoir que le processus de traitement était terminé et que les conteneurs étaient prêts à être expédiés en Allemagne, ce qui sera fait quand que les autorités libanaises auront payé les deux millions de dollars restant, prévus par le contrat.

La société a par ailleurs informé qu’outre les 52 conteneurs dont elle s’occupait, d’autres renfermant des matières dangereuses demeuraient au port.

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