Les clients américains peuvent désormais payer leur Tesla en bitcoin, a annoncé ce mercredi sur Twitter le patron du constructeur de véhicules électriques.
«Vous pouvez maintenant acheter une Tesla avec des bitcoins», a écrit Elon Musk.
L’option concerne les clients américains
Il a par la suite expliqué dans d'autres tweets que cette option était disponible, dans un premier temps, aux seuls clients américains. Puis «plus tard dans l'année pour les clients hors des États-Unis.»
En outre, le PDG de Tesla a précisé que les sommes encaissées en bitcoin (BTC) seraient stockées par la société et non échangées contre des dollars.
«Les bitcoins payés à Tesla seront conservés en tant que bitcoins, et non pas convertis en monnaie fiduciaire.»
Le constructeur a également indiqué sur son site qu’il acceptait ces paiements et que c’était «la seule crypto-monnaie» avec laquelle il était désormais possible d’acheter une voiture.
1,5 milliard de dollars
Au mois de février, la société avait placé 1,5 milliard de dollars (1,2 milliard d'euros) en bitcoin dans le cadre de sa politique d'investissement.
D’après Elon Musk, cet investissement était «assez aventureux». «L’action de Tesla ne reflète pas directement mon opinion. Avoir du Bitcoin, qui est simplement une forme de liquidité moins nulle que de l’argent liquide, est assez aventureux pour une société du S&P 500», avait-il écrit sur Twitter en répondant à une interview de Changpeng Zhao, PDG de Binance, une plateforme d'échange de cryptomonnaies.
Le bitcoin en France
Alors que le bitcoin ne cesse de battre ces derniers mois des records historiques, l’Hexagone doit-il investir dedans? «Il est désormais vital pour la France de se doter d'une loi stratégique anticipant les changements à venir dans le domaine des valeurs virtuelles», a estimé le 15 mars dans un entretien à Sputnik François-Xavier Thoorens, fondateur d’Ark Ecosystem, acteur français de premier plan de la blockchain.
Il est également l’auteur d’une pétition visant de faire modifier le Code monétaire et financier afin de permettre à la Banque de France d’acheter du bitcoin et d’autres cryptoactifs. Il a assuré qu’il n’y avait plus un instant à perdre.