Répondant ce 22 mars sur le plateau de BFM TV à la question de Jean-Jacques Bourdin sur l’implication de l’armée dans la campagne de vaccination, Alain Fischer n’a pas exclu ce fait.
Selon le «monsieur vaccin», l’armée «sait le faire, elle a une logistique, elle participera à ces activités».
Tout en rappelant que les pompiers y sont déjà impliqués, Alain Fischer a précisé: «plus il y a de corps professionnels et de compétences qui peuvent s'ajouter, mieux c’est».
Moyens militaires mobilisés
Introduite le 25 mars 2020, l’opération Résilience est toujours en vigueur sur le territoire français. Il s’agit d’interventions militaires en appui des moyens civils selon la règle dite «des quatre i», en cas où les moyens des autorités civiles sont qualifiés d’«indisponibles, inadaptés, inexistants ou insuffisants».
L’armée a également mis à disposition son personnel médical militaire mais aussi des infrastructures militaires. Entre autres, il s’agit d’un hôpital de campagne militaire de Mulhouse et des hôpitaux d'instruction des armées (HIA), indique l’Institut de recherche stratégique de l’école militaire (Inserm) dans une publication.
Depuis début mars 2021, quatre établissements de soins militaires accueillent des centres de vaccination: l'Hôpital d'instruction des Armées Bégin à Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne, l'HIA de Metz, l'HIA Robert Picqué à Villenave-d'Ornon, dans la Gironde et l'HIA Sainte-Anne de Toulon, a déclaré Florence Parly.
L’armée fournit également du matériel médical dont des masques et protège des sites de stockage de matériels médicaux, poursuit l’Inserm.
Cependant, les militaires ne participent pas au maintien de l’ordre et n’assurent pas le contrôle du port des masques.
Selon un récent sondage Elabe pour BFM TV, 40% des Français considèrent que les militaires devraient participer davantage à la lutte contre l’épidémie, alors que 52% des Français jugent leurs actions suffisantes.