Washington impose de nouvelles sanctions contre la Russie dans l’affaire Navalny

Accusant Moscou de mener des «activités malveillantes impliquant des armes chimiques», Washington a introduit un nouveau volet de sanctions à son encontre.
Sputnik

Le département américain du Commerce impose de nouvelles restrictions à la Russie dans le cadre de l’affaire Alexeï Navalny. Elles entreront en vigueur le 18 mars.

Dans un communiqué publié sur son site, le département assure vouloir prévenir l’accès de la partie russe aux technologies américaines sensibles «qui pourraient être utilisées pour des activités malveillantes de la Russie impliquant des armes chimiques».

Ainsi, les États-Unis restreindront les exportations et les réexportations vers la Russie d’équipements, de technologies et de logiciels liés à la sécurité nationale. Jusqu’au 1er septembre, ces restrictions ne concerneront pas certains produits et services relatifs aux domaines de l’exploration spatiale et de l’aviation civile.

Plusieurs trains de sanctions depuis 2014

Les relations entre Washington et Moscou traversent une crise profonde depuis la réintégration de la Crimée à la Russie en 2014. Ces dernières années, les États-Unis ont décrété plusieurs volets de sanctions visant la Russie, accusée d’être impliquée dans la crise en Ukraine voisine et, plus récemment, d’ingérence dans l’élection présidentielle américaine. Moscou dément méthodiquement ces allégations.

Moscou appelle à «ne pas jouer avec le feu» après l'adoption de nouvelles sanctions US
Plus tôt ce mois-ci, les États-Unis et l’Union européenne avaient imposé des sanctions contre plusieurs hauts responsables russes considérés comme étant impliqués dans l'arrestation puis la condamnation de l’opposant Alexeï Navalny, revenu en Russie en janvier d'une convalescence en Allemagne après un empoisonnement dont il accuse le Kremlin.

Pour Biden, Poutine est «un tueur»

Ce mercredi 17 mars, la chaîne américaine ABC a diffusé une partie de l’entretien avec Joe Biden lors duquel le Président américain a notamment répondu par l’affirmative à la question de savoir s’il considérait Vladimir Poutine comme «un tueur».

Dans le même temps, le nouveau locataire de la Maison-Blanche a réaffirmé qu'il souhaitait pouvoir «travailler» avec la Russie lorsqu’il s’agissait d’un «intérêt commun», citant en exemple la prolongation de l’accord New Start.

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