Un important foyer de contamination au variant britannique du coronavirus a été détecté au centre de détention de Muret, lequel accueille au total près de 600 personnes au sud de Toulouse, en Haute-Garonne, rapporte le 13 mars France Bleu.
La radio indique qu’au total 41 individus, détenus et surveillants, se sont avérés positifs.
Selon le média, il s’agit du plus important foyer de contamination signalé dans un lieu de détention de la zone.
Des prisonniers ainsi que cinq ou six surveillants ont été placés à l’isolement après avoir reçu des tests positifs. Un tiers des bâtiments fonctionnant habituellement en «portes ouvertes» a été fermé, a précisé France Bleu.
En outre, le dispositif de sécurité a été renforcé avec un doublement du nombre d’agents par aile à cause du risque d’éventuelles tensions.
Un nouveau dépistage aura lieu la semaine prochaine, précise le quotidien régional.
Une souche plus contagieuse
Le variant britannique est devenu largement majoritaire dans l’Hexagone, selon les chiffres de l’agence Santé publique France. La Corse-du-Sud, l’Aube et les Alpes-Maritimes sont les trois départements les plus touchés.
D’après une nouvelle étude réalisée par des scientifiques du Royaume-Uni et publiée dans la revue médicale BMJ (British Medical Journal), le variant britannique est non seulement plus contagieux mais aussi 64% plus mortel que le coronavirus classique.
Les chercheurs ont conclu que pour 1.000 cas détectés, la souche britannique provoquait 4,1 morts contre 2,5 pour le coronavirus classique.
En janvier, BFM TV avait révélé l’existence d’un foyer de contamination au variant britannique de onze patients dans le service de gériatrie d’un hôpital d'Ivry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne. Un autre du même type avait également été repéré à Marseille, avant d’être maîtrisé, selon l’ARS.