Cette question sur Napoléon fait éclater de rire Élisabeth Moreno – vidéo

La ministre Élisabeth Moreno a été interrogée pour savoir s’il fallait commémorer le bicentenaire de la mort de Napoléon. En éclatant de rire, elle a d’abord dit qu’il était «l'un des plus grands misogynes» qu’elle ait lus, pour ensuite ajouter qu’il était aussi «un grand homme de l'Histoire française».
Sputnik

Le 7 mars, Élisabeth Moreno, ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances, a été invitée du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI. «Pour ou contre la célébration du bicentenaire de la mort de Napoléon?», lui a demandé un journaliste de RTL. Cette question l’a fait éclater de rire.

«Pourquoi ça vous fait rire?», l’a interrogée le journaliste. «Ça me fait sourire parce que Napoléon est l’un des plus grands misogynes que je n’ai jamais lus», a-t-elle répondu en ajoutant qu’il «avait rétabli l’esclavage».

​«Grand homme de l'Histoire française»

Mais, «en même temps», selon la ministre, «c'est un grand homme de l'Histoire française. Donc, je passe, je ne sais pas».

«La vie n'est pas toute noire ou toute blanche», a-t-elle tenté d’expliquer.

Pas une question «simple»

S'associera-t-elle de bonne grâce aux commémorations? «Il ne faut peut-être pas exagérer», a dit Mme Moreno en soulignant qu’elle faisait partie du gouvernement et qu'elle s'associerait «à ce que fait le gouvernement». 

«Ça n'est pas une question simple et il faudrait que j'ai un peu plus de temps pour y réfléchir», a conclu l’invitée. 

Polémique autour de la célébration

Depuis plusieurs semaines, des intellectuels et politiques se divisent pour savoir si le bicentenaire de son décès, le 5 mai 1821, doit être célébré officiellement en France.

Dans une tribune au Journal du Dimanche publiée fin février, le député LR Julien Aubert a écrit qu’«ignorer le bicentenaire de la mort de Napoléon serait une faute contre la Nation».

La République ne peut pas rendre un hommage officiel à l’empereur, a quant à lui déclaré l’élu Insoumis Alexis Corbière dans une tribune du Figaro.

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