«Oui, j’ai la trouille»: il loue son gîte à huit personnes, une vingtaine de jeunes y débarquent

Un homme a loué à huit personnes son gîte, vite transformé en «boîte de nuit» prise d’assaut par une vingtaine de jeunes durant le week-end, et ce malgré le couvre-feu.
Sputnik

Fin février, huit jeunes ont loué un gîte du pays de Quimperlé dans le Finistère pour le week-end, sauf que le nombre d’invités a de loin dépassé la limite fixée par le propriétaire de l’hébergement, rapporte Ouest-France. Interrogé par le quotidien, le loueur, qui a préféré garder l’anonymat, affirme que la fête a duré toute la nuit et ce en plein couvre-feu.

«Jusqu’à 8 heures du matin, avec de la musique non-stop et des boules à facettes dans le gîte. Il y a eu un défilé de voitures toute la nuit», précise-t-il.

Qui plus est, face à «l’irrespect» des jeunes, le lendemain de la soirée, l’homme a dû faire le ménage du gîte pendant quatre heures, une femme de ménage a ensuite poursuivi le nettoyage le week-end suivant.

«Il y avait des marques de pieds sur les murs, sur la porte d’entrée, des verres partout, des bouteilles sous les lits», témoigne-t-il.

À la recherche d’endroits «pour faire la fête»

Les nouvelles demandes se sont multipliées depuis. Mais, réalisant que ceci peut être l'effet du bouche à oreille, l’homme dit avoir eu peur.

«Vu le contexte sanitaire, j’ai eu très peur. Oui, j’ai la trouille.»

Il a donc décidé de suspendre provisoirement son activité de location, informe le quotidien.

Sacrifier les jeunes «au nom des vieux», le grand tiraillement de la société?
«Les jeunes cherchent des endroits pour se retrouver et faire la fête. Des gîtes comme le mien, c’est le seul moyen pour eux […]. Cela se passe toujours très bien. Mais là… Imaginons un instant qu’il y ait eu un cas contact, voire un cas positif, à la suite de ce week-end du 20 février», explique-t-il au média.

Les locations doivent bientôt reprendre et le loueur affirme «faire très attention» désormais.

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