Elle est condamnée à 1.000 euros d’amende avec sursis pour avoir accusé les pompiers de la mort d’un chat

Après avoir accusé en juillet sur Facebook les pompiers d’avoir tué un chat, une femme a fini par reconnaître le 4 mars en correctionnelle à Nîmes avoir menti. Le tribunal l’a condamnée à 1.000 euros d’amende avec sursis pour diffamation et injure publique.
Sputnik

Le tribunal correctionnel de Nîmes a condamné jeudi 4 mars à 1.000 euros d’amende avec sursis une femme qui avait accusé, à tort, sur Facebook les pompiers d’avoir tué un chat.

Comme le relate France 3, les faits remontent au 18 juillet 2020. Les pompiers sont intervenus dans le parc municipal Mas Pradon à Marguerittes pour sauver un chat qui se trouvait en mauvaise posture, entouré par une quinzaine de jeunes. L’un des soldats du feu a expliqué avoir donné l’ordre à un coéquipier de le prendre pour le protéger. Mais en s’agitant l’animal est tombé, ce qui a provoqué sa mort, indique France 3.

C’est à ce moment que les pompiers ont été visés par des injures, coups et jets de pierres de la part de la bande de jeunes. Deux voyous âgés de 24 et 27 ans ont été condamnés le 2 mars en appel à Nîmes pour violences aggravées, poursuit le média.

Les pompiers portent plantent

Au lendemain de l’agression, une mère de famille a posté des «propos infondés, diffamants et injurieux» envers les sapeurs-pompiers sur les réseaux sociaux, en particulier sur la page officielle de l’amicale du centre de secours de Marguerittes, indique les sapeurs-pompiers du Gard sur leur page Facebook.

Midi Libre précise qu’elle avait laissé entendre que les pompiers volontaires s’étaient mal comportés et avaient malmené le chat. Le service départemental d'incendie et de secours (SDIS) et l’amicale des sapeurs-pompiers de Marguerittes ont immédiatement déposé plainte auprès de la gendarmerie du Gard.

Elle plaide coupable

Devant la justice, la prévenue a présenté ses excuses en reconnaissant ne pas avoir assisté à la scène. Elle a expliqué avoir été présente sur le site avec sa famille avant l’arrivée des pompiers. À la demande de ses enfants, elle était ensuite revenue sur les lieux pour nourrir le chat.

Cependant, selon Midi Libre, la résolution de cette affaire aura nécessité une enquête, quatre audiences avec un supplément d’information en première instance et une manifestation des pompiers.

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