Le porte-parole du Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH), Rupert Colville, a fait part ce 5 mars de l'inquiétude de l’organisation quant à la situation en Algérie où le mouvement populaire du Hirak, né en février 2019, est reparti de plus belle depuis plusieurs semaines.
«Nous appelons les autorités algériennes à cesser de recourir à la violence contre des manifestants pacifiques et à mettre fin aux arrestations ainsi qu’aux détentions arbitraires», est-il indiqué dans un communiqué de l’organisation.
«Nous sommes très préoccupés par la détérioration de la situation des droits de l'Homme en Algérie et par la répression continue et croissante contre les membres du mouvement pro-démocratie Hirak», poursuit le document.
Selon l’HCDH, dans le but de «réprimer des manifestations pacifiques», les forces de l’ordre ont à de nombreuses reprises recouru à une «force excessive». Se référant à des informations qu'elle juge fiables, l’organisation fait état de «centaines» d’arrestations depuis la reprise des manifestations, le 13 février 2021.
Situation en Algérie
À l'occasion du deuxième anniversaire du début des manifestations du Hirak, le 22 février 2021, des rassemblements de masse ont eu lieu dans plusieurs villes et provinces algériennes. La population est redescendue dans la rue pour le deuxième vendredi consécutif.