Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le ministère tunisien de la Santé annonce l’enregistrement du vaccin anti-Covid chinois CoronaVac de la société pharmaceutique Sinovac.
«Le 4 mars 2021, une licence promotionnelle exceptionnelle et temporaire a été accordée sur le marché tunisien pour le vaccin CoronaVac du laboratoire chinois Sinovac», indique le communiqué.
«Cette licence a été délivrée après l'évaluation par le Laboratoire national de contrôle des médicaments, le Centre national de pharmacovigilance et d'autres experts dans les domaines de la virologie, de la toxicologie, de l'immunologie et des maladies infectieuses, du dossier soumis par le fabricant chinois», précise la note.
Après l’Algérie qui a reçu un don de 200.000 doses du vaccin anti-Covid chinois de Sinopharm, la Chine va en offrir 100.000 à la Tunisie dans les prochains jours, dès que des moyens de fret seront disponibles, informe la présidence tunisienne sur Facebook.
Fin janvier, la Tunisie avait également accordé la même licence promotionnelle d’urgence au vaccin russe Spoutnik V.
Plusieurs vaccins seront importés
Début février, lors d’un entretien accordé à Radio Tunis chaîne internationale (RTCI), le ministre tunisien de la Santé publique, le Pr Faouzi Mehdi, a annoncé que «la Banque mondiale va accorder un prêt de 100 millions de dollars à la Tunisie» pour financer l’acquisition de vaccins, dont deux millions de doses du vaccin Pfizer et d’autres quantités de Spoutnik V et de CoronaVac.
Et d’ajouter qu’en plus de ce prêt, le ministère de la Santé publique «va également puiser dans le budget de l’État et dans le fonds 1818 [créé spécialement pour lutter contre le Covid-19, ndlr]».
Auparavant, le ministère de la Santé publique avait annoncé qu’au 30 décembre 2020 le total des dons collectés par le fonds 1818 était de 204,13 millions de dinars, soit près de 62 millions d’euros.
Par ailleurs, Faouzi Mehdi informe que la Tunisie va recevoir quatre millions de doses gratuites de différents vaccins dans le cadre de l’initiative COVAX de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).