L’un des fils de ben Laden s’installe en Normandie où il trouve refuge dans la peinture

Omar ben Laden, le quatrième fils de l'ancien chef d'Al-Qaïda*, a confié dans une interview accordée au magazine Vice qu’il trouve la paix dans la peinture en Normandie, où il s’est installé avec sa famille.
Sputnik

Le quatrième fils d’Oussama ben Laden s’est installé avec sa famille en Normandie, où il passe son temps devant le chevalet, trouvant la paix dans ce hobby, selon ses propres confessions au magazine américain Vice.

Omar ben Laden, âgé de 39 ans, est désormais le propriétaire d’un petit attelage de chevaux avec sa femme, Zaïna Mohamed al-Sabah. Il a avoué qu’il lui fallait apprendre à vivre avec ce qui s'était passé et que l'art l'aidait à le faire. La peinture est un bon moyen pour accéder à la paix intérieure et le transporte dans «le monde des rêves et de l'imagination». Elle lui offre non seulement un moyen d'évasion vers l'innocence de son enfance et les vastes plaines américaines de ses rêves, mais lui apporte aussi une sorte de guérison.

Il a révélé par ailleurs que certains des membres de sa famille avaient également eu la passion de la peinture, assurant que cela coulait dans son sang.

«Certains membres de la famille de ma mère ont un côté très artistique. Ma mère adore peindre, tout comme l'une de mes sœurs. Mon oncle était aussi un très bon artiste. Alors le besoin de dessiner et de peindre coule dans mon sang» a-t-il précisé.

Ces toiles empruntent à l’art naïf et représentent des déserts, des dunes de sable, des vastes plaines vides ou encore des images qui rappellent le Far West. Il donne la préférence aux paysages.

«Je pense que j'essaie de trouver de la lumière au bout de cette route sombre. J'espère que la peinture fera de nouveau entrer la lumière dans ma vie», révèle-t-il.

Son unique moment de bonheur

En outre, il a partagé une anecdote intime qui remonte à son enfance. Omar ben Laden a expliqué qu’il avait toujours aimé représenter les chevaux de son père. Il se rappelle d’une histoire, qu’il appelle le «seul moment heureux» de son enfance, quand son enseignante à l’école a accroché l’un de ses dessins au mur de la classe.

Relations avec son père

Revenant à ses relations avec son père, il a avoué qu’il n’avait jamais été très proche d’Oussama ben Laden, qu’il décrit comme un père austère qui a privé ses enfants de jouets, frappé ses fils et a tenté plus tard de les convaincre de s’engager volontairement dans des missions suicides. Omar avait 18 ans quand il a abandonné la mission d'Al-Qaïda* dirigée par son père et s’est rendu avec sa mère en Syrie. Par la suite, il a dénoncé publiquement plusieurs fois les attaques du 11-Septembre orchestrées par son père.

 

*Organisation terroriste interdite en Russie

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