Un ado «frappé avec un marteau» et déshabillé sur le chemin du lycée dans l’Essonne témoigne

Sur le chemin du lycée, dans l’Essonne, un adolescent a été roué de coups et déshabillé en pleine rue, sans raison apparente, par une bande de jeunes. Il revient sur cette agression de novembre dernier dans une interview au Parisien.
Sputnik

En novembre dernier, un adolescent essonnien de 15 ans a été victime d’une agression par une bande sans raison apparente. Quatre mois plus tard, il revient sur son traumatisme dans un entretien au Parisien.

Ce jour-là, alors qu’il se rendait avec deux copains dans son lycée, une bande de jeunes est apparue sur leur chemin. Ses amis ont décidé de prendre la fuite dans une direction, lui dans l’autre.

Agression filmée

Les voyous l’ont rattrapé, mis à terre et frappé jusqu’à ce qu’il perde connaissance. Toutefois, les agresseurs ont continué à le rouer de coups avant de le déshabiller.

En outre, ils ont filmé l’agression et l’ont ensuite publiée en ligne. Sur la vidéo, l’adolescent inconscient est allongé au sol sur le ventre tandis qu’un jeune homme lui donne un coup de pied en pleine tête et l’autre lui retire son pantalon.

Toujours inconscient, il a été retrouvé par un promeneur qui a appelé la police.

«Il était déjà avec les pompiers, toujours inconscient. Il avait la tête pleine de sang. Quand son père l'a vu dans cet état, il s'est mis à pleurer. C'est la première fois que je le voyais comme ça», a raconté au média sa mère, soulignant que son fils ne fait pas partie d’une bande.

Selon elle, il a été «frappé avec un marteau et une batte de base-ball, et quelques morceaux de bois sont restés dans son oreille, qui ont été retirés par les médecins».

Agresseurs introuvables

La famille a porté plainte, mais les agresseurs n’ont pas encore été arrêtés malgré la vidéo des faits.

«J'étais juste là au mauvais endroit, au mauvais moment. Je ne les connaissais pas, j'en avais juste déjà vu quelques-uns traîner. Je sais qu'ils sont de la ville voisine. Je savais que ça s'était déjà produit, j'avais vu des vidéos circuler. Mais je ne me sentais pas en danger, je n'avais pas imaginé que cela puisse tomber sur moi», a raconté la victime qui a repris les cours en janvier.
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