La situation alarmante des services de pédopsychiatrie liée aux mesures anti-Covid a été évoquée le 27 février par Angèle Consoli, première pédopsychiatre du Conseil scientifique, invitée sur Europe 1.
«Le système en pédopsychiatrie était déjà très saturé, là c’est extrêmement difficile de trouver ne serait-ce qu’une place d’hospitalisation», a-t-elle déclaré.
Selon elle, les confinements successifs ont eu un effet délétère sur la santé mentale des plus jeunes, provoquant une forme de lassitude virant parfois aux troubles psychologiques.
«En pédopsychiatrie, on a vu une augmentation majeure des demandes de soins, des passages en urgence, des indications d’hospitalisations», a précisé Mme Consoli.
Elle a souligné que les mois d’octobre et novembre avaient été particulièrement difficiles.
Une «lueur d'espérance»
À cause de ces problèmes, la pédopsychiatre a invité les adultes à expliquer «avec des mots simples» la situation aux plus jeunes.
En outre, alors qu’elle s’inquiète que des confinements locaux puissent à nouveau provoquer des «moments difficiles» dans certaines régions, elle a supposé que quelques faits prêtaient à l’optimisme. Elle estime ainsi que la vaccination «est une porte de sortie» et que le printemps pourrait donner l’opportunité de respirer.