Devenue le 25 février le théâtre d’un raid aérien des États-Unis, la Syrie réclame du Conseil de sécurité de l’Onu des mesures immédiates visant à mettre fin aux attaques américaines, selon un communiqué de la diplomatie syrienne émis ce 27 février. Dans deux lettres identiques adressées au secrétaire général de l’Onu et au président du Conseil de sécurité, le pays dénonce une agression «flagrante» commise sous des «prétextes invoqués».
«Le ministère a de nouveau appelé le Conseil de sécurité à assumer la responsabilité du maintien de la paix et de la sécurité, et à prendre des mesures immédiates pour empêcher son membre permanent de poursuivre son agression et ses crimes contre un État souverain et un membre fondateur de l’Onu», indique la note.
D’après Damas, la politique agressive des États-Unis ne fait que «semer le chaos et détruire les infrastructures» du pays.
Frappes américaines en Syrie
L’armée américaine a procédé à un raid aérien visant, selon le Pentagone, des installations appartenant à des milices pro-iraniennes. Une manœuvre que Washington justifie par «plusieurs attaques» menées contre des cibles américaines en Irak.
Dénonçant cette première opération militaire de l'administration Biden, Moscou rejette «toute tentative de transformer le territoire syrien en une arène de règlement de comptes géopolitiques». Paris s’est pour sa part dit être «au côté de ses alliés américains».