Troisième rixe en quatre jours dans l’Essonne: une trentaine de jeunes impliqués, un blessé

Quelques jours après les deux rixes ayant coûté la vie à deux adolescents de 14 ans, un nouvel affrontement entre bandes a eu lieu dans l’Essonne. Un jeune homme blessé légèrement au couteau a été hospitalisé.
Sputnik

En l’espace d’une semaine a eu lieu un troisième épisode criminel dans l’Essonne, un département gangrené par les rixes entre jeunes.

Jeudi 25 février dans l’après-midi, une trentaine de jeunes se sont affrontés à Evry-Courcouronnes devant la clinique de l'Essonne, écrit Le Parisien en citant une source policière. Il s’agit d’adolescents âgés de 16 à 17 ans, issus des quartiers rivaux du Bois Sauvage et du Champtier-du-Coq.

Une vingtaine de policiers se sont rendus sur place.

Un jeune a été blessé légèrement au niveau des côtes. Il a été hospitalisé, ses jours ne sont pas en danger. Trois autres ont été interpellés.

D’après la même source policière, «certains avaient des couteaux ensanglantés sur eux».

À Evry-Courcouronnes les affrontements interquartiers sont réguliers, note Le Parisien.

Des rixes mortelles

Quelques jours plus tôt, deux rixes mortelles se sont déroulées dans l’Essonne.

Le 22 février une collégienne de 14 ans est décédée suite à une bagarre entre deux bandes à Saint-Chéron, près d’Étampes. Jeudi 25 février, six adolescents de 14 à 16 ans ont été mis en examen dans l'enquête sur ce meurtre.

Le 23 février un ado de 14 ans a été tué et un autre âgé de 13 ans grièvement blessé à la gorge lors d'une rixe entre bandes à Boussy-Saint-Antoine. Le 24 février, un jeune de 15 ans s’est présenté au commissariat de police, se disant l’auteur des coups de couteau mortels. Il a été placé en détention provisoire. Six autres adolescents de 15 à 17 ans ont été présentés jeudi à un juge d'instruction dans le cadre de cette affaire.

Dans les deux cas l’enquête est en cours, les affaires ne semblent pas être liées.

La procureur de la République d'Évry, Caroline Nisand, a qualifié l’Essonne de département «gangréné» par les rixes entre bandes rivales de mineurs.

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